Reflexões sobre Arte, Teoria da Arte, Literatura, Teoria Literária e Crítica Literária.
julho 28, 2008
Apenas olhar não basta
Peço aos meus queridos amigos visitantes que deixem postagens de comentários.
Escrito com amor e carinho por
Linda Cavalcanti Lobato
quando seu relógio mostrava
21:24
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Kakfa, "Der Process" e "Die Verwandlung"
Dois dos meus inícios favoritos, frases que valem por meia história.
Jemand mußte Josef K. verleumdet haben, denn ohne daß er etwas Böses getan hätte, wurde er eines Morgens verhaftet.
(Alguém deve ter traído Josef K., pois uma manhã ele foi preso sem ter feito nada de errado)
Als Gregor Samsa eines Morgens aus unruhigen Träumen erwachte, fand er sich in seinem Bett zu einem ungeheueren Ungeziefer verwandelt.
(Uma manhã, quando Gregor Samsa acordava de sonhos agitados, encontrou-se na cama transformado num inseto monstruoso)
Jemand mußte Josef K. verleumdet haben, denn ohne daß er etwas Böses getan hätte, wurde er eines Morgens verhaftet.
(Alguém deve ter traído Josef K., pois uma manhã ele foi preso sem ter feito nada de errado)
Als Gregor Samsa eines Morgens aus unruhigen Träumen erwachte, fand er sich in seinem Bett zu einem ungeheueren Ungeziefer verwandelt.
(Uma manhã, quando Gregor Samsa acordava de sonhos agitados, encontrou-se na cama transformado num inseto monstruoso)
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Linda Cavalcanti Lobato
quando seu relógio mostrava
07:40
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The merchant of Venice
Em "O mercador de Veneza", Shylock é realmente o vilão? O antipático judeu quer tirar uma libra de carne do herói apenas por capricho, sem outra razão que o justifique. Para isso se serve da letra da lei, da letra do contrato que Antônio assinara com ele. Não aceita receber agora o dinheiro que lhe deveria ter sido pago antes. Quer a libra de carne, mesmo que assim leve à morte a vítima da qual a exige. Shylock é uma crítica aos homens maus que distorcem as leis segundo seus interesses e as usam para obter os resultados mais mesquinhos e absurdos? Nesse sentido seria a exceção, o mau uso da lei. Ou é uma crítica às próprias leis, cegas como são, incapazes de distinguir circunstâncias, de vislumbrar nuances de apreciação? Nesse sentido seria o normal, o uso mesmo da lei. Qual será?
You’ll ask me why I rather choose to have
A weight of carrion flesh than to receive
Three thousand ducats. I’ll not answer that,
But say it is my humour: is it answer’d?
What if my house be troubled with a rat,
And I be pleas’d to give ten thousand ducats
To have it ban’d? What, are you answer’d yet?
Some men there are love not a gaping pig;
Some that are mad if they behold a cat;
And others, when the bagpipe sings i’ the nose,
Cannot contain their urine; for affection,
Mistress of passion, sways it to the mood
Of what it likes or loathes. Now, for your answer:
As there is no firm reason to be render’d,
Why he cannot abide a gaping pig;
Why he, a harmless necessary cat;
Why he, a wauling bagpipe; but of force
Must yield to such inevitable shame
As to offend, himself being offended;
So can I give no reason, nor I will not,
More than a lodg’d hate and a certain loathing
I bear Antonio, that I follow thus
A losing suit against him. Are you answered?
You’ll ask me why I rather choose to have
A weight of carrion flesh than to receive
Three thousand ducats. I’ll not answer that,
But say it is my humour: is it answer’d?
What if my house be troubled with a rat,
And I be pleas’d to give ten thousand ducats
To have it ban’d? What, are you answer’d yet?
Some men there are love not a gaping pig;
Some that are mad if they behold a cat;
And others, when the bagpipe sings i’ the nose,
Cannot contain their urine; for affection,
Mistress of passion, sways it to the mood
Of what it likes or loathes. Now, for your answer:
As there is no firm reason to be render’d,
Why he cannot abide a gaping pig;
Why he, a harmless necessary cat;
Why he, a wauling bagpipe; but of force
Must yield to such inevitable shame
As to offend, himself being offended;
So can I give no reason, nor I will not,
More than a lodg’d hate and a certain loathing
I bear Antonio, that I follow thus
A losing suit against him. Are you answered?
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Linda Cavalcanti Lobato
quando seu relógio mostrava
07:09
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Que é literatura?
Questão antiga, para a qual toda resposta se arrisca ou ao clichê ou ao ridículo. Prefiro dizer que literatura é qualquer coisa que uma pessoa escreve e outra pessoa acha belo e importante o bastante para ser guardado, relido, estudado, apreciado. Por imprecisa que seja, gosto dessa definição, ou desse arremedo de definição. Digam-me o que pensam a respeito.
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Linda Cavalcanti Lobato
quando seu relógio mostrava
07:02
2 comentários:
Pourquoi ouvrir un blog
Pourquoi ouvrir un blog ? Bien, mes raisons ne sont pas claires ni même pour moi. Peut-être c'est parce que le service était disponible et était gratuit, ou peut-être parce que, dans le fond, je nourrisse un espoir éloigné dont autres personnes apprécient quelque chose dont j'ai à dire. Je ne sais pas bien. Mais la vérité est que je l'ai ouvert, et maintenant mon obligation de poster ici s'est rendue une réalité concrète. Que je coexiste avec le fardeau avec lequel j'ai plié mes propres épaules.
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Linda Cavalcanti Lobato
quando seu relógio mostrava
07:01
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Proust
Combien à mes occupations littéraires plus récentes, j'arrime en relisant Proust, particulièrement "Du côté de chez Swann". La magie de cette oeuvre sucrée et en même temps aussi finement amère m'a emballé les après-midi du dernier été. Proust est un de ces auteurs qui ne s'appréhendent pas appropriéement dans la première lecture, mais ni restent encore les mêmes dans la seconde lecture ou dans les ultérieurs. C'est comme si toute la maturation de notre vie était une espèce de préparation graduelle pour absorber les textes de Proust avec plus saveur et l'enchantement. Je ne peux pas imaginer un moment dans ma vie où j'aurai absorbé beaucoup de sa inépuisable richesse poétique. Je suis certain que, après mon décès - un instant après m'y avoir donné compte du nouveau monde brumeux où me je trouve - mes yeux seront attaqués par la vision perturbatrice de Proust, en m'indiquant le doigt impitoyablement, en me disant que je suis mort tôt excessivement, que j'ai laissé ce monde avant il pouvait me communiquer toute son message.
Longtemps, je me suis couché de bonne heure. Parfois, à peine ma bougie éteinte, mes yeux se fermaient si vite que je n’avais pas le temps de me dire : « Je m’endors. » Et, une demi-heure après, la pensée qu’il était temps de chercher le sommeil m’éveillait ; je voulais poser le volume que je croyais avoir encore dans les mains et souffler ma lumière ; je n’avais pas cessé en dormant de faire des réflexions sur ce que je venais de lire, mais ces réflexions avaient pris un tour un peu particulier ; il me semblait que j’étais moi-même ce dont parlait l’ouvrage : une église, un quatuor, la rivalité de François Ier et de Charles-Quint. Cette croyance survivait pendant quelques secondes à mon réveil ; elle ne choquait pas ma raison, mais pesait comme des écailles sur mes yeux et les empêchait de se rendre compte que le bougeoir n’était pas allumé. Puis elle commençait à me devenir inintelligible, comme après la métempsycose les pensées d’une existence antérieure ; le sujet du livre se détachait de moi, j’étais libre de m’y appliquer ou non ; aussitôt je recouvrais la vue et j’étais bien étonné de trouver autour de moi une obscurité, douce et reposante pour mes yeux, mais peut-être plus encore pour mon esprit, à qui elle apparaissait comme une chose sans cause, incompréhensible, comme une chose vraiment obscure. Je me demandais quelle heure il pouvait être ; j’entendais le sifflement des trains qui, plus ou moins éloigné, comme le chant d’un oiseau dans une forêt, relevant les distances, me décrivait l’étendue de la campagne déserte où le voyageur se hâte vers la station prochaine ; et le petit chemin qu’il suit va être gravé dans son souvenir par l’excitation qu’il doit à des lieux nouveaux, à des actes inaccoutumés, à la causerie récente et aux adieux sous la lampe étrangère qui le suivent encore dans le silence de la nuit, à la douceur prochaine du retour.
Longtemps, je me suis couché de bonne heure. Parfois, à peine ma bougie éteinte, mes yeux se fermaient si vite que je n’avais pas le temps de me dire : « Je m’endors. » Et, une demi-heure après, la pensée qu’il était temps de chercher le sommeil m’éveillait ; je voulais poser le volume que je croyais avoir encore dans les mains et souffler ma lumière ; je n’avais pas cessé en dormant de faire des réflexions sur ce que je venais de lire, mais ces réflexions avaient pris un tour un peu particulier ; il me semblait que j’étais moi-même ce dont parlait l’ouvrage : une église, un quatuor, la rivalité de François Ier et de Charles-Quint. Cette croyance survivait pendant quelques secondes à mon réveil ; elle ne choquait pas ma raison, mais pesait comme des écailles sur mes yeux et les empêchait de se rendre compte que le bougeoir n’était pas allumé. Puis elle commençait à me devenir inintelligible, comme après la métempsycose les pensées d’une existence antérieure ; le sujet du livre se détachait de moi, j’étais libre de m’y appliquer ou non ; aussitôt je recouvrais la vue et j’étais bien étonné de trouver autour de moi une obscurité, douce et reposante pour mes yeux, mais peut-être plus encore pour mon esprit, à qui elle apparaissait comme une chose sans cause, incompréhensible, comme une chose vraiment obscure. Je me demandais quelle heure il pouvait être ; j’entendais le sifflement des trains qui, plus ou moins éloigné, comme le chant d’un oiseau dans une forêt, relevant les distances, me décrivait l’étendue de la campagne déserte où le voyageur se hâte vers la station prochaine ; et le petit chemin qu’il suit va être gravé dans son souvenir par l’excitation qu’il doit à des lieux nouveaux, à des actes inaccoutumés, à la causerie récente et aux adieux sous la lampe étrangère qui le suivent encore dans le silence de la nuit, à la douceur prochaine du retour.
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Linda Cavalcanti Lobato
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06:52
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